
« Je tirais mon pouvoir des montagnes et j’ai choisi de vivre dans le désert. »
Un texte coup de poing. Terese Marie Mailhot y parle de son enfance sur la réserve, du lien indéfectible qui l’unit à sa mère et à ses fils. De son père abuseur. De son mari, également écrivain, et de leur amour « impossible et nécessaire ». De la haine de soi, aussi. Tous ces errements, toute cette « immense, majestueuse douleur », l’autrice les a sublimés dans un récit puissant qui témoigne de son admirable capacité à renaître au monde. Considérée par la critique outre-Atlantique comme « l’une des œuvres canadiennes les plus importantes de notre siècle », Petite femme montagne est un hommage à la résistance, souvent silencieuse, des femmes autochtones aux violences qui leur sont faites.
Thérése Marie Mailhot a grandi à Seabird Island, en Colombie-Britannique, sur la réserve de la Première Nation de Seabird Island. Sa mère, Wahzinak, était une guérisseuse, une travailleuse sociale, une poétesse et une militante radicale, et son père, Ken Mailhot, était un artiste. Elle est originaire de Nlaka’pamux, qui fait partie des peuples autochtones des Premières nations du groupe linguistique Salish de l’intérieur dans le sud de la Colombie-Britannique.[3] Sa grand-mère maternelle, dont elle était proche, a été élevée dans le système brutal des pensionnats indiens du Canada.
En savoir plus :
éditions dépaysage
https://teresemailhot.com/
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Autres émissions consacrées à la parole des peuples autochtones :
Michel Jean ( de la nation Innu) pour “atuk” aux éditions dépaysage
David Heska Wanbli Weiden (de la nation Lakota) pour “Justice indienne” aux éditions Gallmeister
Anne Pastor pour “La voix des femmes autochtones” aux éditions Akinomé
Stephen Graham Jones ( de la nation Pikunis) pour ” Un bon indien est un indien mort” aux éditions Rivages
Norma Dunning ( de la nation Inuit) pour Muktuk et autres histoires aux éditions mémoire d’encrier
Katherena Vermette ( de la nation Métis) pour “Les femmes du north end” aux editions Albin michel
Maurice Rebeix pour “L’esprit ensauvagé – A l’écoute des peuples premiers, pour une autre façon d’être au monde” aux éditions Albin Michel.
Sylvie Brieu pour “L’âme de l’Amérique” aux éditions Albin Michel
Manuel van Thienen pour “la revue sur le dos de la tortue”
Lance Henson ( Cheyenne) soirée lecture autour de sa poésie
Claire Barré – ernie LaPointe ( de la nation lakota) pour “Sundancer, Sagesse et visions d’un Natif américain”
James Welch : entretien lors de son passage à Grenoble