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Les chroniques de Mister Michel – Manofresca

Manofresca

Bonjour à toutes et à tous, je vous propose aujourd’hui un grand retour des chroniques de Mister Michel ! Ce mercredi 13 mars, on va décourvir Manofresca, un multi-instrumentiste très talentueux qui a le potentiel, selon moi, de révolutionner le milieu de sa musique.

Il n’a jusqu’à aujourd’hui sorti que 3 singles, et c’est déjà extrêmement prometteur pour la suite. De par sa variété d’instruments utilisés (piano, violon, et clarinette basse), et le fait qu’il ne se ferme a aucunes portes pour améliorer ce panel, en invitant des chanteurs ou des instrumentistes, Manofresca prouve qu’il a l’étoffe de devenir un grand dans le milieu du classique, ou plutôt de la musique instrumentale.

Son piano parle plus que mille mots, je vous laisse écouter un extrait de son single “Three for Two”

Vous l’avez senti dès le départ, le mot d’ordre est tant la gravité, que l’envolée lunaire, que le rêve. Ces notes de piano aussi graves qu’aigues donnent une bipolarité au morceau, mais c’est également ce qui lui permet de nous transmettre autant d’émotions. En écoutant le morceau, on est partagés, on ne sait pas vraiment de quoi retourne l’intrigue, mais les choeurs qui résonnent de temps à autre nous font penser que Manofresca, lui, le sait.

Je ne vous fait pas patienter plus longtemps, place à la suite de l’histoire.

Nous avons maintenant complètement changé d’univers. Les notes graves du piano se sont transformés en accords majeurs qui viennent soutenir le ton rêveur des notes plus aigues. La clarinette basse a laissé sa place à des nappes de synthé, qui a la même fonction que la clarinette, tout en apportant la fin du morceau.

Si nous étions au début du morceau enveloppé d’une nuit pleine d’étoiles, nous sommes maintenant un soir de juin, assis sur un banc, avec la personne qu’on aime. La place de cet extrait est toute trouvée dans un Ghibli, dans un anime japonais, et je pense évidemment à Your Lie in April, à I Want to Eat your Pancreas.

Le genre de musique chaleureuse, mais qui a, on ne sait pas d’où il vient, ce ton mélancolique qui vient inévitablement avec la fin d’une aventure.

Si vous ne voyez pas de quoi je parle, voici un extrait d’Again, une OST de Your Lie in April, qui en fera, j’en suis désolé, pleurer plus d’un parmi nos auditeurs.

Mais ce qui est bien avec Manofresca, c’est qu’il va droit au but. L’introduction du morceau était étoilée, la suite était très chaleureuse, mais la fin est apparemment heureuse. Les notes graves du piano ont disparu, et l’envolée de celui-ci se fait sans retenue, soutenue par un synthé bien saturé et distordu.

Le son se coupe un peu brutalement, c’est annonceur d’autre chose de bon : ce titre est un single tiré de son prochain album, à paraître mi-2024, ce sera certainement un album concept, avec des morceaux qui se suivent.

En attendant l’album, je vous conseille d’écouter le deuxième titre pour vous donner l’eau à la bouche, c’est avec “Nothing of Ours” ! Ici, c’est avec Piers Faccini qu’on est baladés dans nos émotions, sur une sorte de dreampop libérée de ses synthés, qui se marie très bien avec le côté Ghibli du morceau, qui est évidemment toujours plus présent.

Merci de m’avoir lu/écouté ! J’en profite, si vous avez aimé ma chronique, et qu’elle vous a donné envie de vous pencher envers ce dont j’ai parlé, pour vous proposer d’aller regarder Your Lie in April. C’est un anime japonais, d’une vingtaine d’épisodes, qui sait parfaitement mettre en scène les émotions que j’ai essayé de transmettre à travers les extraits de Manofresca et ma chronique.

J’arrête de vous faire attendre, Nothing of Ours, de Manofresca, c’est maintenant sur Radio Grésivaudan !