Cyberpunk: Edgerunners – Résumé
Bonjour à toutes et à tous, je vous propose pour la chronique d’aujourd’hui de changer de format, on va aujourd’hui croiser les genres, celui de l’anime, et de la musique !
Comme je sais que le terme anime n’est pas familier à tout le monde, en voici une brève définition : un anime, c’est une adaptation d’un manga souvent en provenance du japon, et qui peut prendre la forme d’une série, ou d’un film. Mais aujourd’hui, on parle de Cyberpunk : Edgrunners, qui est une création originale. C’est un anime de 10 épisodes, qui prend place dans l’univers du jeu vidéo Cyberpunk 2077, un monde futuriste dans lequel les humains se font des implants améliorant leurs capacités physiques et cognitives.
C’est un monde pessimiste et dystopique, régi par la violence, l’argent et les corporations, des multinationales ayant un contrôle quasi-complet sur le monde. Nous, on suit David Martinez, un gosse de la rue, qui étudie parmi les riches, grâce à sa mère, qui travaille d’arrache-pied pour lui. Seulement, un drame dans sa vie fait qu’il va être contraint de se faire un implant militaire, un implant qui peut potentiellement le rendre littéralement fou, cyberpsycho. Il va également rencontrer Lucy, une jeune femme associée à un gang de la ville, qui l’entraîne dans une histoire d’amour et de haine, en le propulsant dans ce milieu très répandu du banditisme.
Voilà pour le scénario, je n’ai parlé que des deux premiers épisodes pour vous donner l’eau à la bouche. Au niveau des thèmes, et c’est ce qui rend l’anime si intéressant, on retrouve beaucoup de gore et de sexe, pour le côté trash inhérent au genre cyberpunk. L’histoire est assez similaire, elle est très tragique et empreinte de mélancolie, avec malgré tout une dose d’humour et beaucoup d’amour. Pour s’initier au cyberpunk, c’est une très bonne œuvre !
Réalisée par le studio Trigger, pour Netflix, l’esthétique de l’anime est très originale, avec une direction artistique pleine de couleurs dans ce monde terne et sans lueur, et des musiques qui cassent complètement les codes des animes. Ce ne sont que des musiques qui sont écoutables en morceaux à part entière hors de l’anime, et on retrouve beaucoup d’inspirations différentes, du rock à la dreampop, en passant par le punk. Je vous propose un extrait de Friday Night Fire Fight, et de this fffire par Franz Ferdinand.
Si l’anime m’a autant touché, c’est sans conteste grâce aux émotions qu’il cherche à transmettre, sans aucun filtre. L’histoire est poignante et haletante, on a envie d’en savoir plus sur ce monde (ça tombe bien, le jeu cyberpunk 2077 est là pour ça), mais il sait garder une part de mystère.
Cyberpunk2077
Cyberpunk 2077 est un jeu développé par le studio CD Projekt RED, déjà connu pour The WItcher 3. On y incarne V, dans Night City, la même ville que Cyberpunk: Edgrunners. Lors du vol d’une puce appartenant à une grande corporation, notre personnage se retrouve avec Johnny Silverhand un anarchiste et terroriste, dans sa tête. Se déroule alors toute une histoire de guerre contre ce monde cruel, de guerre contre son esprit et contre Johnny SIlverhand, où il appartient au joueur le choix, ou non, de laisser Johnny l’imprégner de ses idées révolutionnaires.
La Dreampop
Et tout ça, ça vous fait penser à quoi, quand on parle de musique ? C’était peut-être pas évident, mais je parle bien de la dreampop, ce genre musical où les synthés sont omniprésents, avec ces voix énigmatiques qui viennent nous abreuver d’émotions diverses tout au long du morceau.
Une des références dans ce genre, c’est M83, avec leur titre My tears are becoming a sea, que vous connaissez sûrement.
Et tout ça nous amène au final à la conclusion de l’anime Cyberpunk : Edgrunners. Je ne vais évidemment pas vous spoiler la fin de l’histoire, je parle de la musique qui est utilisée pour les crédits, qui a même été clippée, rajoutant une intrigue et un personnage tragique supplémentaire.
Let You Down, de Dawid Podsiadło, est un des meilleurs morceaux que j’ai écouté de ma vie. Le morceau commence calmement, sur des synthés planants, relevés avec des notes aigues de piano, pour donner l’espoir. Le chanteur nous raconte le résumé de l’histoire de Cyberpunk : Edgrunners, en laissant les synthés s’envoler, mélancoliques, | mais surtout énigmatiques, qui ne laissent personne indifférent.
Le deuxième refrain n’est pas sur le même ton, mais ça, je vais vous laisser le découvrir par vous-même, dans quelques minutes.
Merci beaucoup de m’avoir lu/écouté, j’espère de tout coeur que vous irez vous intéresser a ce bel anime, cyberpunk:edgerunners, disponible sur Netflix.
On s’écoute donc Let you down, de Dawid Podsiadło, en direct sur Radio Grésivaudan !
– Elian
