Les Chroniques de l’ermite: Matthew Halsall

C’est sous le magnifique décor matinale du Grésivaudan que cette chronique s’est construite.

Les compositions de Matthew Halsall avec son jazz juste, mélangeant le bagage de différentes cultures avec des Harpes, des flutes… mais aussi d’expérimentations électroniques rémanentes intensifiant l’aspect méditatif de ses titres.

L’espace entre les notes et les mélodies dans ses compositions joues un rôle très important faisant de son “Spiritual Jazz” un vrai miel pour les oreilles.

Chacun de ses albums est une réelle ôde à la vie et à la nature. Fletcher Moss Park paru en 2012 décrit bien cette nostalgie chaude, envoûtante et vectrice de renouveau.

Le Trompettiste n’est pas seul avec son embouchure, il laisse vivre l’interprétation et l’âme des autres musiciens qui l’accompagne dans ses albums nottamment avec “The Gondwana Orchestra” qui l’accompagneront pour l’album “When the World was one”. Son Label “The Gondwana record” favorise l’essor de cette musique à la fois douce et puissante.

Son dernier Album “An Ever Changing View” paru en 2023, est une nouvelle fois une réussite. Repoussant toujours un peu plus les limites du jazz conventionnel tout en le respectant comme personne d’autre.

Dans un monde où la fragilité de la nature et de nos émotions est mise à rude épreuve. Certains.es individus.es s’efforcent de nous faire voir, entendre et sentir une vision remplie d’espoir.

Matthew est de ces techniciens du son humble de vivre et partager ces choses si fragile et importantes qui font la vraie beauté de notre voyage sur terre.