La survie de I’humanité passe. dans un premier temps par la non prolifération du marketing ».
Ainsi s’exprimait il y a déjà 20 ans un auteur visionnaire du Val d’Oise dans un ouvrage cle référence consacré essenliellement à la réflexion poétique et aux aphorismes*. Et il n’est pas interdit aujourd’hui de recenser ce qui donne toute son actualité à cette remarque sûrenrent passée inaperçue en 1999. mais qui résonne maintenant comme un écho aux préoccupations écologiques
présentes. Et ce n’est pas la grande Christine qui me démentira. elle dont la finesse d’analyse reste encore , aux moment où j’écris, un exemple pour tous ceux et celles pour qui l’avenir de la planète est
sourrce d’angoisse en mêrne temps qu’ils s’interrogent sur l’avenir du coït traditionnel. « La réalité du mariage” elle est d’assurer la pérennité de la société par la naissance des enfants, or vous ne
pourrez jamais faire en sorte que deux hommes ou deux femmes ensemble fassent un enfant ». Bien vu !
Le problème c’est que les traditionnels en font trop et que même Ia popularisation de techniques sexuelles venues le plus souvent d’ailleurs n’entravent pas la production et que seules sont à déplorer quelques lésions bénignes et autres tours de rein qui s’expliquent par I’usage de positions coïtales que le bon sens rural condamne. Et il faut bien reconnaître que, dans une perspective cle limitation des naissances – des futures bouches à nourir – tout ce qui s’inspire de près ou de loin du missionnaire va dans le mauvais sens . Mais on ne s’affranchit pas d’un claquement de doigt d’habitudes séculaires avec monsieur dessus et madame dessous, ce que pourtant certains esprits éclairés condamnent et reconnaissons le surtout des femmes.
Mais quancl l’essayiste du Val d’Oise parle d’hunranité – la dame parle de société. Quand l’unparle de survie. I’autre parle de pérennité. C’est dire qu’on ne joue pas dans la même cour, d’autant
plus que l’humanité dont il s’agit ne se réfère pas au journal ( qui se porte plutôt bien) tnais au concept globalisant d’ « ensemble des êtres humains ». ensemble menacé par les activités de marketing, autrement plus dangereuses et globalisantes que les aspersions spermatiques facilement neutralisables pourvu qu’ on s’en donne le peine. Et la première menace portée par le marketing, c’est sa langue.Pas I’anglais de fennyson. d’Eliot ou de Christie pas ces échanges ou des langues s’enrichissent mutuellement , mais un marketangliche ou sabirmarket tout entier orienté vers la consommation où le client potentiel- ou son mutant « liker » ou « follower »- doit être séduit, hameçonné avec l’aide de plus en plus souvent de ceux que l’on appelle les influenceurs, client
réduit parois au statut de souris de laboratoire.
Quelques exemples cueillis ça et là souvent pour accompagner des marques qui ce faisant prétendent accéder à la modemité :
unboring the future
inspired by you
discover your smile
the power to surprise
enjoy
better every day…
etc…..
j’ai envie de m’y mettre moi aussi : « is my bottom chicken made ? » pour faire dans la mouvance post- moderne. Mais. quand même ” admettez qu’en français. ca sonne autrement mieux :
« Et mon cul. c’est du poulet ? »
Et en plus cela évoque de beaux souvenirs pour les cinéphiles.
M.A
*Max Alexandre :« Le tour du camp » 1999
1 pluviose 228