You were my september song
Time moves so slowly,when you’re only fifteen
Do you remember me, we were only fifteen
And i…I remember the chorus
You were my september song
Célèbre song queles grandes chanteuses de jazz inscrivirent à leur répertoire.
Septembre. Et l’automne qui s’installe sur prairies et forets, enflammant nos paysages et nos poètes. Automne des corps que le temps sollicite, automne des âges et des cœurs en mélodie, comme temps des femmes au jardin des souvenirs, Temps des femmes mûres (?) et des rousseurs d’octobre, rien n’échappe au temps qui passe,
Soit ! Mais comment peut-on parler de femmes mûres ? Pourquoi pas blettes pendant qu’on y est. Ou bonnes à consommer sans tarder ? Honte à ces formules où le beauf affleure. Et je voudrais ici et à cet instant , célébrer l’automne de nos compagnes et rendre hommage à leur féminité dont cette saison embellit les atours. Projet de vieux birbe que l’âge égare penseront ceux que le tout rationnel asphyxie. Mieux vaut se consacrer à la glorification des jeunes filles – ou pmutot des filles jeunes- dont le corps et le port illuminent notre imaginaire. Erreur fatale . A cet âge le collectif domine les affects et la pregnance des modèles ( mode, pub, réseaux sociaux) tend à uniformiser corps et discours
Femmes à l’automne de l’)ge je vous aime et ne cesserai de célébrer vos corps que les années ont conduit à cet assemblage touchant où l’amour peut encore se lover Fuyez ces rabat-joies qui gloseront sur le poids des ans, sur cette ride nouvelle au coin de votre bouche, sur vos seins que l’automne glorifie . Illuminez nos vies de vos regards savants comme lumière de l’âme. Vous êtes la sagesse de l’espèce et la beauté du monde.
Suffit !
…..Quand même, pour illustrer mon propos, ce court poème que je commiis naguère dans un moment où le doute s’installait :
Ballade pour Marie-Paule
C’est une chose pas très drôle
M’a dit la blonde Marir-Paule
Ce temps perdu ce temps foutu
Ce teemps foutu qu’on perpétue
Ces pieds fourbus ce cœur patraque
Ces bajoues cette tête à claques
Ces cernes noirs cet œil vitreux
Ces seins de son, ces reins de plomb
Assez lui dis-je
De ces où vais-je
De ces qui suis-je
De ces arpèges
Anatomiques
De ces ronchons
De ces cantiques
Pas folichons
Ma belle enfant
Ma tourterelle
Mon lys mon faon
Ma pipistrelle
Laisse à ces ploucs
Les synecdoques
Les lois du look
Les five-o’clocks
Pardonne-moi si je radote
Mais il te faut un antidote
Je t’aime ainsi qu’au premier soir
Je hais du tmps le pourrissoir
Point n’est besoin de psychologue
Pour durer jusqu’à l’épilogue
Juste un soupçon de jarretelle
Alleluia
Ainsi soit-elle
Bel automne
MA
4 Sansculottide CCXXXI