Les éditoriaux

Chronique du 21 septembre 2023

You were my september song

Time moves so slowly,when you’re only fifteen

Do you remember me, we were only fifteen

And i…I remember the chorus

You were my september song

Célèbre song queles grandes chanteuses de jazz inscrivirent à leur répertoire.

Septembre. Et l’automne qui s’installe sur prairies et forets, enflammant nos paysages et nos poètes. Automne des corps que le temps sollicite, automne des âges et des cœurs en mélodie, comme temps des femmes au jardin des souvenirs, Temps des femmes mûres (?) et des rousseurs d’octobre, rien n’échappe au temps qui passe,

Soit ! Mais comment peut-on parler de femmes mûres ? Pourquoi pas blettes pendant qu’on y est. Ou bonnes à consommer sans tarder ? Honte à ces formules où le beauf affleure. Et je voudrais ici et à cet instant , célébrer l’automne de nos compagnes et rendre hommage à leur féminité dont cette saison embellit les atours. Projet de vieux birbe que l’âge égare penseront ceux que le tout rationnel asphyxie. Mieux vaut se consacrer à la glorification des jeunes filles – ou pmutot des filles jeunes- dont le corps et le port illuminent notre imaginaire. Erreur fatale . A cet âge le collectif domine les affects et la pregnance des modèles ( mode, pub, réseaux sociaux) tend à uniformiser corps et discours

Femmes à l’automne de l’)ge je vous aime et ne cesserai de célébrer vos corps que les années ont conduit à cet assemblage touchant où l’amour peut encore se lover Fuyez ces rabat-joies qui gloseront sur le poids des ans, sur cette ride nouvelle au coin de votre bouche, sur vos seins que l’automne glorifie . Illuminez nos vies de vos regards savants comme lumière de l’âme. Vous êtes la sagesse de l’espèce et la beauté du monde.

Suffit !

…..Quand même, pour illustrer mon propos, ce court poème que je commiis naguère dans un moment où le doute s’installait :

Ballade pour Marie-Paule

C’est une chose pas très drôle

M’a dit la blonde Marir-Paule

Ce temps perdu ce temps foutu

Ce teemps foutu qu’on perpétue

Ces pieds fourbus ce cœur patraque

Ces bajoues cette tête à claques

Ces cernes noirs cet œil vitreux

Ces seins de son, ces reins de plomb

Assez lui dis-je

De ces où vais-je

De ces qui suis-je

De ces arpèges

Anatomiques

De ces ronchons

De ces cantiques

Pas folichons

Ma belle enfant

Ma tourterelle

Mon lys mon faon

Ma pipistrelle

Laisse à ces ploucs

Les synecdoques

Les lois du look

Les five-o’clocks

Pardonne-moi si je radote

Mais il te faut un antidote

Je t’aime ainsi qu’au premier soir

Je hais du tmps le pourrissoir

Point n’est besoin de psychologue

Pour durer jusqu’à l’épilogue

Juste un soupçon de jarretelle

Alleluia

Ainsi soit-elle

Bel automne

MA

4 Sansculottide CCXXXI