Anne Bragance pour “la reine nue” aux éditions actes sud

Le jour où Giulietta Padovani décide de vendre ses souvenirs à qui payera pour l’écouter, les sept enfants Padovani s’alarment. Cette fois, l’état mental de leur mère demande une surveillance quotidienne. Un tour de garde s’organise alors dans la Villa où la vieille romancière ne parle plus que par bribes et par gestes, donne du “monsieur” et du “madame” à ses propres fils et filles, se dénude sous leurs yeux quand il fait froid, s’emmitoufle quand il fait chaud. Ses monologues décousus réservent aussi des surprises : Giulietta aurait-elle eu un huitième enfant ? De quel homme ? Enfin, quel autre secret cache le petit journal que Marietta, l’aînée, a réussi à lui subtiliser ? Le clan s’affole et ne vit plus qu’au rythme des frasques et des crises de celle qui mit au monde, de sept hommes différents, “sept péchés capitaux”… plus un.

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