Les éditoriaux

Editorial du 28 fevrier au 6 mars

Qu’elles nous semblent immondes les palinodies d’une ex ministre et les grivèleries macroniques qu’on nous impose, et que les grivoiseries d’un benjamin ne puissent plus même être le cadet de nos soucis devient une évidence, en ce jour où un peu plus de nous part en capilotade.
Le passeur est passé. Bien sûr, il nous avait prévenus qu’il n’était que de passage en ce monde en rage, mais bon, à plus de quatre-vingt-dix berges on pouvait rêver de retrouvailles ad libitum, espérer de cet adepte de l’énergie renouvelable qu’est l’humanité qu’il tienne la camarde en respect encore quelques saisons, le temps qu’on arrive…emmène-moi.
Nous entendons les ricanements et voyons les sourires méprisants d’une certaine intelligencia auxquels se joignent les sarcasmes des abonnés de l’efficience, des tenants de la rentabilité ne mesurant qu’à l’aune des sonnantes et trébuchantes espèces : grand bien leur fasse à tous, nous ne sommes pas de leur monde.
Nous sommes de ceux qui ne croient pas tout ce qu’on a appris à l’école. Johnny sens tu venir le sommeil ? Nous sommes de ceux qui ne croient pas tout ce que nous racontent les merdiatiques. Qui a tué Davy Moore ? Définitivement amoureux. Lover, lover, lover reviens vers moi. French Suzanne.
Comment ne nous serions nous pas sentis frères de bouteille de cet ironique et pacifique dénonciateur des menteries des pouvoirs acoquinés, de tous ceux qui nous enfouissent jusqu’à la ceinture, et ce vieux macron qui dit d’avancer….
Un bienfaiteur s’en est allé et c’est bien fait pour ce monde qui ne le méritait pas. Le jour de clarté ne viendra plus, il est l’heure d’aller se coucher.
Marcel