En France depuis une vingtaine d’années, la politique pénale a pris un tournant sécuritaire. On enferme de plus en plus de personnes, souvent jeunes, des quartiers dits populaires, pour des délits mineurs. C’est pourquoi la surpopulation ne cesse de croitre dans les maisons d’arrêt où sont enfermé.e.s prévenu.e.s et condamné.e.s à de courtes peines. Les conditions de vie y sont souvent dégradantes, éprouvantes, indignes. Seuls, les lieux où l’incarcération est de longue durée, accueillent les personnes en (...)