Le problème des éditorialistes, c’est qu’ils sont bien seuls. Et l’on pourra me dire et me répéter que c’est ce qui fait leur grandeur, cette solitude les ronge, même si, par pudeur, ils n’en laissent rien paraître. Mais quoi ? me diront certains, de quoi vous plaignez-vous ? A votre porte une actualité changeante, mouvante, une vraie garantie contre la monotonie, contre l’ennui, la certitude d’être en permanence « dans le coup » dans le bain de la vie, entre drame et comédie. Soit ! Il n’empêche, j’en (...)