Chère lectrice et cher lecteur, j’apprends que le ci-dessous texte restera en ligne deux semaines, congés radiographiques obligent , et donc pour me faire pardonner ce léger désagrément, je vous offre deux lectures en une puisque je vous fais le pari qu’une fois parvenus au bout du texte qui suit ce préambule, vous le relirez aussitôt. Vous doutez ? Top départ !
Qui croire et que croire ? D’ailleurs, croire est-il judicieux ce jour ? Même une veille de 25 décembre ??Ou plutôt, j’expose ceci par ce bout : est-il possible, au cœur de l’espace public, de construire ce pays rêvé et auquel chaque âme a droit avec le « politique » actuel qui pousse à croire au vieux père barbu et habillé de rouge avec ses cadeaux par milliers. Ce qui est tout, excepté libérateur.
Après beaucoup de coups à gauche très pâle, coups à droite, coups à gauche livide, coups à droite, coups à droite, coups…que je détricote ce qu’a imposé le prédécesseur, et pas de progrès pour le mortel, la bouche du quidam se retrouve soit bée soit close. Et avaler, tout cru, chaque jour, des discours putrides, populistes et tape à l’œil, est hélas le lot d’une partie progressive du peuple, qui vote, aveuglé.
Que croire ??Croire à la richesse de l’espace public, à sa capacité de démonter la parole simpliste et à proposer des projets solidaires.?Croire au tissu social et vital et à sa capacité à créer des redoutes civiques solides et des repères pour tous et toutes.?Taire les oracles et lâcher les cadeaux illusoires, puis être les explorateurs de ce territoire.
Meilleurs vœux ou espoirs douchés ?
Si vous trouvez que je donne l’impression d’écrire avec un manche à balai dans la langue. Vous avez raison, mais essayez donc, vous autres, d’écrire un édito de noël sans F, ni N.
Et d’ailleurs je suis en train de gagner mon pari !
JM.F