editorial 21 au 28 novembre

vendredi 21 novembre 2014 par Radio-Grésivaudan

En ces temps que l’on dit difficiles- mais n’est-ce pas ce que l’on dit en tout temps ?- prendre le recul qui sied à tout éditorialiste responsable est le moins que l’on puisse attendre de celui-ci. Ce qui suppose le plus souvent de tourner sa plume plusieurs fois dans l’encrier avant de proposer aux lecteurs ce qui sera compris comme engageant le support où il s’exprime.
Cette prudence éditoriale pourrait être d’ autant plus justifiée qu’on se trouve face à un pouvoir liberticide et alors que monte la sourde révolte des forces vives du pays confrontées à la fureur réformiste des héritiers de Jules Guesdes et de Clémenceau.
Mais enfin, ne serait-ce pas trahir l’exigence de vérité , de solidarité dans l’épreuve que succomber à la tisane des pleutres et des mous ? Et qui ne s’associerait pas au désespoir de ces populations qui , de tout temps , contribuèrent à la stabilité des institutions républicaines et qui sont aujourd’hui menacées d’asphyxie par des héritiers incontrôlables de l’étatisme bolchévik.
Il suffit ! Et c’est un honneur pour celui qui rédige le présent papier de saluer le courage de ces hommes ( et de ces femmes, il y en a) dignes et respectables face aux milices répressives et casquées de la chienlit sociale-démocrate.
Ainsi donc, c’est fait !
Et , il faut l’espérer, nous pourrons , demain, être de ceux qui s’enorgueilliront de leur soutien, témoignant ainsi de la vigueur et de la lucidité de la vraie France, de la France éternelle de l’ordre et de la famille, face aux puanteurs fétides répandues dans nos campagnes et dans nos villes par les assistés et les suppôts de l’anti-France. Il est des moments ou toute tergiversation devant l’épreuve confine à la trahison des valeurs éternelles qui sont le socle sur lequel s’est édifiée la maison commune , terreau incontournable de l’activité de ceux que je célèbre aujourd’hui.
Ainsi donc, c’est fait ! Les notaires sont dans la rue ! Que dis-je, les notaires ? Saluons plutôt l’émergence, l’avènement d’une nouvelle classe, celle des prolotaires. Y-aura-t-il un jour prochain une plume inspirée pour chanter leur valeur et leur calme détermination ? Y-aura-t-il un Fritz Lang pour mettre en scène l’épopée de ce nouveau lumpen prolotariat ? Nous le souhaitons vivement et nous sommes prêts à prendre l’initiative d’un fonds contributif pour pérenniser ce qu’il faut bien appeler un événement où le spirituel , associé aux valeurs du terroir, illuminera les jeunes consciences.
Et pour conclure, permettez-moi de vous saluez , simplement, au risque de la trivialité, mais, par ma voix, c’est le peuple qui s’exprime : bravo les gars !

MA

PS : Notre correspondant dans le Loir-et-Cher m’informe à l’instant que des huissiers et des pharmaciens, s’apprèteraientt à marcher sur Paris. Ca bouge !


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