Un risque opposé à d’autres, subis, mal connus et angoissants. Le genre de risques que l’on prend quand on habite dans la cuvette grenobloise. Habiter dans la cuvette grenobloise, ça veut dire vivre près d’un site nucléaire en activité, de 11 sites Seveso (travaillant avec des matiéres dangeureuses), et de 3 laboratoires P3 (labos de recherche au niveau de confinement 3, où les manipulations peuvent provoquer des dangers pour la santé humaine).
Habiter dans la cuvette grenobloise, ça veut dire être à tout moment à la merci d’une défaillance technique ou humaine entrainant un accident grave. Perdre la vie, un ami, de la famille, son toit, ses voisins.
Habiter dans la cuvette grenobloise, c’est donc être un cobaye dudeveloppement techno-industriel et un spectateur de la culture du risque. Mais n’ayons crainte ! Les autorités qui ont tout prévu - organisent des exercices de simulation afin de s’entrainer à la catastrophe. Le 8 avril dernier, une faux accident nucléaire a eu lieu à l’Institut Laue-Langevin (ILL, comportant un réacteur nucléaire à haut flux) afin de tester le plan de secours sur les communes de Fontaine et de Grenoble.
Prenez le risque de nous suivre dans cette journée et de forger votre opinion sur la question de la sécurité dans la vallée.
Avec
Hervé Guillon, responsable de la division réacteur de l’ILL.
Bruno Debryere, ingénieur sureté à l’ILL.
Michel Imbert, observaeur du CEA.
Dominique Reilhan, inspecteur de l’éducation nationale.
Anonyme, observateur de la ville de Fontaine.
Marion Hebert, ingenieur à l’IRMA (Institut des Riques MAjeurs).
Chris Guillaudin, chargé de communication à la ville de Fontaine.
Michel Crechet, sous-prefet de l’Isère.