Ils seraient entre 2000 et 3000 personnes vivant à la rue dans l’agglomération grenobloise.
La situation autour du logement et de l’hébergement s’est considérablement dégradé que ce soit pour les sans-abris déjà présents ou pour les migrants qui arrivent sur place sans aucune ressource. Faute de logements suffisants, les squats se développent un peu partout dans l’agglomération.
La trêve hivernale effective depuis le 1er novembre offre un peu de répit à ces mal-logés, les expulsions étant impossibles jusqu’au 31 mars prochain. Les acteurs associatifs grenoblois sont nombreux à se mobiliser contre le mal-logement.
Leurs revendications sont multiples, mise à disposition de bâtiments vides, l’ouverture de places pérennes pour l’accueil des familles et des enfants à la rue ou encore le rétablissement des aides d’urgence, ils font tout pour interpeller les pouvoirs publics, premiers responsables selon eux de cette situation préoccupante.
Entre l’Etat, le Conseil Départemental, la Métropole ou encore la mairie de Grenoble, tous se renvoient la patate chaude sur le manque de moyens. A l’approche de l’hiver, il est urgent d’agir.
Avec : Richard Diot, directeur de Point d’Eau
Anne Villégier, militante associative
Pierre Louis Serero, de RSA 38
Une grenobloise expulsée de son logement