Peut-on grandir autrement ? Peut-on apprendre différemment ? Au travers de ces questions, peut-on parler de normes dans l’éducation des enfants ?
On se pose aujourd’hui ces questions aux vues des changements pratiqués dans l’éducation nationale : pas de remplacement des professeurs partant à la retraite, plus de formations pour les nouveaux professeurs – que ce soit dans le primaire ou le secondaire, réduction des budgets alloués aux établissements, freinant considérablement les projets mis en place dans les classes par les professeurs, suppression des postes auprès des élèves handicapés… La liste est longue, et c’est justement ce constat qui fait peur, notamment aux parents d’élèves.
L’importance donnée à l’éducation ne semble pas être une préoccupation politique, en tout cas, pas à l’heure actuelle. Soit, mais que fait-on pour ses enfants ? Face aux problèmes de violence à l’école, à la surcharge d’élèves dans les classes, au manque de communication entre les parents et les enseignants, au fichage des élèves et aux évaluations abusives effectuées dès la moyenne section de maternelle, quelques parents d’élèves s’interrogent et décident d’agir. Nous avons rencontré quelques unes d’entre elles, puisqu’il s’agit ici de femmes, qui ont voulu créer en direction de l’enfant, de le remettre en un sens au centre du système éducatif.
Avec :
Isabelle Jimenez – présidente de l’association Grandir à son rythme
Jeannette Pellorce – trésorière de l’association Grandir à son rythme
Carine Phung – directrice en chef du magazine Grandir autrement
Pascale Yvetot – membre fondateur, directrice et coordinatrice de l’association La Soupape et du Café des Enfants
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