En se penchant sur l’histoire du syndicalisme en France et à l’étranger, tout pousse à devenir syndicaliste. Des lois aberrantes empêchant leurs constitution en passant par les luttes qui se terminent trop souvent en massacres, comme le 1er mai 1886 où les grèves des ouvriers, à Chicago, pour une journée de travail de 8h se finira les jours suivants dans un bain de sang. Ces souvenirs renforcent l’idée que le syndicalisme est la seule voie pour trouver un équilibre entre employeurs et salariés.
Il aura fallu attendre la révolte des Canuts de Lyon et La Commune de Paris pour que le 21 mars 1884 soit voté la loi légalisant les syndicats professionnels, ouvriers et patronaux.
Ce qui n’empêchera pas lors de la première célébration française et internationale de la journée d’action du 1er mai 1891 les tirs sur des grévistes : neuf morts, 35 blessés.
Si le syndicalisme a eu le vent en poupe, ce n’est plus le cas depuis la fin des 30 glorieuses avec actuellement environ 10% des salariés qui sont encartés dont la moitié dans la fonction publique.
Pourquoi ?
Sans doute parce que le rapport employeur/employé s’est transformé et que les syndicats, mis à l’index, n’ont plus la cohésion globale des travailleurs.
Les irréductibles syndicalistes en payent un lourd tribut.
Avec :
Noël Niola, Gilles Arnaud et Jean-Marc Lambert de la CGT.