Aujourd’hui en France, les femmes et les hommes ne sont pas égaux Politique, emploi, formation, et bien souvent au sein même du foyer, les inégalités subsistent. C’est un fait avéré, une vérité. A l’occasion de la journée internationale de la femme, le 8 mars, la femme est à l’honneur. On débat, on dialogue, on réalise que les choses avancent. A vitesse de tortue. C’est l’occasion de rappeler la dure réalité. Et puis le lendemain, on tourne la page. On passe à autre chose, une autre lutte, un autre combat. Pourtant, les inégalités hommes femmes font partie du quotidien. Une femme meurt sous les coups d’un homme tous les trois jours. A travail égal, une femme touche en moyenne un salaire inférieur de 20% à celui d’un homme. Seuls 10.9% des maires des communes de France sont des femmes. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le combat pour l’égalité des droits entre hommes et femmes doit durer toute l’année. Les mentalités doivent changer. A leur échelle, des associations, des institutions, des individus agissent. Parce qu’ils considèrent que les femmes doivent être respectées. Parce qu’ils comptent bien coller à la devise « Liberté, égalité, fraternité ». Quand la démocratie participative entre en jeu, les citoyens sont appelés à se joindre aux décisions. A avoir leur mot à dire. Les 7 et 8 mars 2009, le Conseil Régional organise une rencontre internationale. Le thème : « la démocratie participative pour l’égalité hommes/femmes ». Peut-elle contribuer à favoriser l’égalité entre les femmes et les hommes ? C’est la question phare de cette rencontre. Réflexions autour de la démocratie participative et de l’égalité, c’est le thème de ce dossier.
avec :
François Auguste, vice président du Conseil Régional délégué à la démocratie participative.
Brigitte Périllié, vice présidente du Conseil Général chargée de l’enfance, famille et égalité entre les femmes et les hommes
Isabelle Vernay, responsable de la Maison pour l’égalité entre les femmes et les hommes
