Les éditoriaux

Editorial du 15 au 22 novembre

Bonne nouvelle.
Radio Grésivaudan n’est pas morte, radio Grésivaudan parle encore.?
Si on t’organise une vie bien dirigée ?
Où tu t’oublieras vite ?
Si on te fait danser sur une musique sans âme
 ?Comme un amour qu’on quitte ?
Si tu réalises que la vie n’est pas là ?
Que le matin tu te lèves sans savoir où tu vas ?
Résiste
 ?Prouve que tu existes ?
chantais France Gall, rarement diffusée sur le 89.0, et c’est normal, on l’entendit sur les Grandes Ondes jusqu’à plus soif, mais sans l’écouter par ailleurs. ?Curieusement, ces paroles que je fais miennes collent assez bien à la peau de la bête à ondes que certains, supprimant les moyens de subsistance, auraient voulu mettre en quarantaine, à l’approche de “sa quarantaine”, qu’ils ne s’y seraient pas pris autrement . ?Mais les vieux flibustiers ont la peau dure, et nous nous retrouvons ainsi, tels les héros des Vieux Fourneaux, avec notre arthrose récurrente à clavioter (de l’action taper sur le clavier) pour éditorialiser pour notre bonne vieille Radio.?
J’aurais ici envie de dire aux générations qui nous suivent et à qui “on” (les vieux quoi) laisse, parait-il, la terre en sale état, qu’il est mille fois plus jouissif de se lâcher sur un texte bancal pour Radio Grésivaudan qui sera lu par quelques égarés de la toile, que de lâcher un post, même de qualité, sur FB ou Insta.?
Au moins ici, le maigre nombre de “like” qui sanctionnerait la pertinence de notre exercice ne nous donnera pas envie de remballer nos mots. On ne sait pas si on est lu et on s’en fout, la gloire est à la singularité ce que le loup est au mouton : expression que je viens de trouver à l’instant, comme quoi un clavier peut sublimer les rapprochements biscornus.?J’aurais donc envie de dire aux jeunes qui se seraient perdus sur internet pour arriver ici qu’on a besoin de votre parole. Partout. Partout où la vie respire encore. Partout où la logique ultralibérale chronophage les existences, broie les résistances et interroge sur le sens. ?
Aujourd’hui, les associations s’essoufflent et peinent à trouver des acteurs. Idem pour les municipalités. Fin des anciens modèles ou mutation des corps car la toîle fourmille d’initiatives et d’actions sorties des vieux schémas.?
Un monde médiatisé qui reposerait soit sur la disponibilité de quelques antiques ridés , soit sur quelques loups de Wall Street, soit sur des vendeurs de produits de beauté, a de quoi inquiéter, surtout quand la lumière baisse et que l’hiver arrive.?Trouvez le temps de faire du bruit, que diable !

JM.F

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